5 octobre 2017 : 67è Paris-Bourges, le Barbier prend du galon

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our la 20è année la classique prend son essor de Gien. En plus de l'ambiance chaleureuse, simple et détendue qui chaque année est entretenue par l'équipe du directeur de l'organisation Laurent Planchon, un franc soleil sur des routes sèches motive les coureurs. La course est indécise. Le plateau est ouvert et les sprinteurs sont bien sûr à titiller. Nous partageons un moment émouvant avec la famille de Cédric Pineau qui met son dernier dossard. Après 11 années de pro en équipier modèle, le sympathique garçon que nous avions interviewé en juniors qu'en il courrait dans l'Aube pose pour notre photo avec ses fils déjà très sportifs (cyclo-cross, en moment karaté). Nous le félicitons pour sa carrière exemplaire ponctuée de victoires et de réussites aux grands tours (4 Tdf, 1 Giro et 1Vuelta). De son côté,l'un de nos favoris Andrea Pasqualon rayonne après sa belle victoire à la Coppa Sabbatini. Le départ s'effectue à 70 kms/h sous l'impulsion de Thomas, l'espoir de l'Armée de Terre. Les escarmouches mettent en évidence Chavanel qui reprend la compétition la main bandée. C'est à l'occasion du sprint de Chatillon-sur-Loire ( km14) qu'une échappée de quatre coureurs prend naissance. Au "petit sable" peu près une heure de course le Letton Liépins, le Belge De Bondt et les Français Anthony Delaplace et Gouault comptent 3mn 20 d'avance sur le peloton étiré par un Cofidis. A l'arrière dans les voitures Lecroq attendu par deux équipiers chasse pour rentrer. Le soleil stimule les échappés qui se font reprendre qu' à 5 kms de l'arrivée. Bien emmené par Duval, Rudy Barbier ne se laisse pas intimider et comme à l'arrivée de Paris-Troyes en 2016, il gagne nettement devant le local Sarreau et l'espoir nordiste Lecroq. Sous les couleurs de l'équipe Ag2r intenable en cette fin de saison, Barbier ( le dossard 1 au départ) prend du galon et prépare son opéra pour ses 25 ans en 2018 car il n'a peur de personne dans un sprint...