8 Août 2021 47è Boucles de l'Yonne le retour de Gilles Morisset en 4è caté 40 ans après

Après le grand succès de la journée du Mont-Saint-Sulpice, l'Ufolep Yonne ne baisse pas les bras. La 47è édition des Boucles de l'Yonne est toujours attractive et les fidèles de l'épreuve sont motivés. Surtout les Grands Sportifs qui bravent le froid (13 degrés) et le vent en rafales au départ du contre la montre de 7,2 kms dès 9h. Le parcours avec la côte insidieuse de Brion est très exigeant. C'est Gallois de Melun qui réalise le meilleur temps en 11mn 10. Il bat le Parisien Baudic de 2 secondes et le lauréat final des années précèdentes Levasseur de 11 secondes. Dans cet exercice l'Icaunais Francis Molina (notre photo) est toujours très fort. Il termine 4è à 31 secondes. En féminines Laury de l'Uvca Troyes cause la surprise (9è du scratch) devant Gibier. Les 39 arrivants sont tous méritants car dès l'arrivée du dernière 4è catégorie, un déluge s'abat sur Laroche pendant près d'une heure. Pour la 2è étape avec le traditionnel circuit à parcourir 6 fois, les anciens ont le soleil. Le départ est rapide et le vent toujours violent de côté fait mal. Dans la montée en pallier, le Dryat Bonnin nargue la meute. Aussitôt la réaction de Gilles Morisset fait exploser le peloton en 3 groupes. L'ogre des années 1980 qui reprend la compétition à 63 ans est déchainé malgré le vent de face dans le retour. Seuls les rusés visiteurs de la région parisienne Gallois et Beaudic avec Léon Levasseur (71ans) peuvent tenir sa roue. Derrière c'est une débandade inédite depuis des années sur ce circuit pourtant très agréable. Les chevronnés Colleoni, Moussus et Bonnin essayent de résister mais les écarts sont énormes. Notre chouchoute Virginie rate de peu un bon petit groupe. Elle bascule avec un temps de retard et doit lutter seule (notre photo) bien en ligne

. Ses rivales Laury et Pudepièce ont pu accrocher des hommes. Les derniers tours sont laborieux pour tout le monde. Dans l'échappée Gilles Morisset est à l'affût (notre photo). Pour la victoire sa puissance prévaut comme au bon vieux temps où il nous faisait souffrir en 1è catégorie. La pluie refait son apparition pour les suivants. Une course impitoyable avec les bourrasques et la combattivité des 4è caté et féminines qui nous a ravi. Bravo à cette catégorie pittoresque qui donne l'exemple.