21 avril 2018 : Ossey-les-Trois-Maisons une course mythique où la Fsgt rayonne

Pendant la 2è guerre mondiale cette épreuve empruntait déjà la côte de Malminou. En 1942, notre ancien collègue Raymond Bertrand (en tête sur notre photo de collection) se battait avec les grands champions Serge Masseron, René Baudet ou autre Marcel Bidot. En 1943, l'épreuve disputée en plein mois d'Aout faisait des dégats. Serge Masseron finissait 5è à 9mn 30 du vainqueur. Longtemps organisée par la Ffc, c'est la Fsgt grâce au Comité de l'Aube qui a repris l'organisation "c'est la 21è édition, c'est ma course" clame sa trésorière Huguette Bouteiller. Avec Jack son mari,leur fils Dany et l'équipe du Rs 10, elle recense un plateau de 174 coureurs en ce 21 avril 2018 sous une chaleur accablante (29 degrès). Des petits enfants aux vieux briscards de 60/70 ans (notre photo les JP -Enfert et Pastor), tout un chacun donne le meilleur de lui-même sur un très beau circuit usant avec les toboggans insidieux et le virage en épingle à la relance en haut de Malminou. Nous vivons la course de l'intérieur pour superviser nos favoris Jean Pierre Le Vacon et Didier Velut qui avaient fait leur objectif de gagner dans leur fief. Dans un peloton très relevé de 74 partants en 5è catégorie qui part à fond dans une bosse en faux plat, nous sommes dans la roue d'un costaud qui brille dans les cyclosportives mais comme Enfert, il n'est pas dans un bon jour. Alors pour regarder nos favoris, quoi de mieux de se laisser prendre un tour. Nous roulons bien avec nos copains des années 80 (notre photo à l'arrivée avec Marc Butard et Roger Degois) en aidant Nicole Simon bientôt rejointe par son mari Pascal Vaudoir (avec leur fils Julien sur notre photo à la réception). A l'avant de la course JP Le Vacon est omniprésent. Avec son employé Didier Velut impérial de puissance dans son village, il contrôle très bien.L'allure très rapide ne permet pas aux tentatives d'échappées de se développer. La présence de très jeunes coureurs ou de nouveaux très généreux compliquent la tâche des Romillons. L'arrivée se joue au sprint sur un coup de dé et un gamin brûle la politesse. Pour nous, nos chouchous ont tenu leur pari même s'ils paraissent déçus (notre photo). Chez les "élites" le champion de France travailliste Romain Bois sur un rythme de pro l'emporte détaché malgré la chasse énergique de JJ Brodeau toujours raçé. La remise des prix est généreuse et comme dit Huguette "ici, tout le monde est récompensé, il y a pas de premier, ni de dernier".