23/24 Mai 2019 Giro d'Italia 2019 dans toute sa splendeur

La deuxième semaine de la 102è édition se termine en folie avec trois étapes de montagne très dures. Le soleil, très peu vent et des routes propres incitent les coureurs à se livrer sans retenue. Dès le départ de Cunéo, la moto De Gendt avec ses puissantes cuisses sème la panique. Seul Dunbar prend la roue. Derrière c'est une lutte sans merci pour intégrer une échappée. Pendant 15 mn, c'est la guerre pour se dégager malgré la perspective d'escalader le Montoso, premier grand col de la course. Derrière De Gendt et Dunbar, les Katusha avec Haller ne se découragent pas. Un groupe de 23 fait la jonction. A 28 kms de ce départ de folie, l'équipe du maillot rose laisse filer. L'avance des fuyards grimpe à 15 minutes à 76 kms de l'arrivée. Polanc devient leader virtuel devant Caruso. Notre chouchou se dépouille dans le Montoso très dur. Des coureurs sont lachés. C'est à l'énergie que les Italiens font le ménage à l'image de Brambilla et Capecchi. Dans le peloton, les Movistar embrayent. En tête, il reste que 6 hommes pour la victoire. Dans le mur de San Maurizio, Benedetti pioche. Caruso semble fatigué. Brambilla et Capecchi se testent et Dunbar est facile. Nous sommes dans le clan des Bahrain. Le soigneur regarde son téléphone portable mais il ne peut capter les images à moins de 2 kms de l'arrivée. La tension est à son comble.Un dirigeant prépare les boissons. Capecchi attaque mais Brambilla et Dunbar se regarde. Eros est bloqué par un incident mécanique et Benedetti suivi par Caruso rentrent. Sans réfléchir, le petit Césare fait son sprint; Le Bora l'emporte devant Caruso. Benedetti est surpris d'avoir gagner mais Daminao est très déçu (notre photo affalé sur son dirigeant). Il termine mort et en s'accrochant aux barrières, il crie 4 fois un mot...ce qui lui a manqué pour l'emporter après tous ses efforts inhumains qu'il a produit dans le final; Derrière, les rescapés terminent un par un déchirés. Seuls Nibali est frais (notre photo en buvant) et Ulissi pas fatigué qui masque Roglic (notre photo près des barrières. De son c^té, Ciccone avec ses jambes de feu (notre photo) a loupé l'échappée. Le diable de Trek termine 37è à près de 9 minutes. C'est le chevronné Polanc qui endosse le maillot rose,qui reste dans l'équipe Uae. Quelle étape et quelle ambiance à l'arrivée à Pinerolo où l'astre de Coppi rayonnait sur la ville.